Le succès du pavillon de l’Argentine

« Ce temple est une merveille représentant un merveilleux pays ! » s’exclame un visiteur.
Pour la toute première fois depuis sa création il y a dix ans, l’Exposition universelle a lieu cette année en France, à Paris. L’Exposition universelle vise à faire ressortir les progrès scientifiques et techniques réalisés par chaque pays depuis la précédente exposition. Cette année, c’est l’Argentine qui est à l’honneur. L’Argentine n’avait jamais vraiment participé officiellement a un événement universel.
Le pavillon de l’Argentine à été imaginé par l’architecte français Albert Ballu.
Ce splendide pavillon, haut de vingt-trois mètres, se compose de cinq coupoles et de quatre figures aillées à chaque angle. Il sera officiellement inauguré le 25 mai 1889 par les présidents Sadi Carnot et Carlos Pellegrini.

Au lieu de reproduire des monuments comme il a pu le faire dans la section algérienne, Ballu s'est lancé courageusement dans toutes les innovations qui lui traversaient l’esprit.
Pour le tout premier jour de son ouverture au public, cet édifice a rassemblé environ 58 000 visiteurs venus de toutes les nations représentées à cette exposition.
Le Pavillon argentin occupe une superficie de 1 600 mètres carrés au rez-de-chaussée, et de 1 400 au premier étage. Tout de fer, de verre et de fonte, il est construit de façon ingénieuse afin de pouvoir être démonté et reconstruit à Buenos-Aires lorsque l’exposition prendra fin.
Un grand escalier en fer et bois se trouve à l’entrée. Autour du monument, au premier étage se trouve une immense galerie-promenoir. Une imposante coupole, ornée de quatre plus petites, couronne l'édifice. Tous les pierres fines de verre extérieurs sont éclairées à la lumière électrique. Plus de neuf cents points lumineux donneront à ce palais, tous les soirs à ceux qui viennent le voir ou peuvent le voir depuis leur balcon, un aspect féerique et magique.

On peut entendre en se promenant entre les murs, « On n’imagine