Arrias de jean de la bruyere
utilise l’hyperbole : « Arrias a tout lu, a tout vu », ce qui inscrit le personnage dans l’excès. La première phrase contient le champ lexical de la tromperie : « persuader, mentir, paraitre ». A travers la phrase « c’est un homme universel », l’auteur dénonce L’hybris d’Arrias qui se fait une haute idée de lui-même. Il se confond même avec Dieu. Cet orgueil excessif ne pouvait que choque le lecteur du 17ème habitué à une esthétique classique et en particulier au modèle de l’honnête homme. Arrias est un menteur : « il aime mieux mentir que de se taire ». Ici, le personnage privilégie le vis à la vertu.Un portrait en actionA partir de la 2eme phrase, La B. met le portrait d’Arrias en action, il invite le lecteur à partager « la table d’un grand », une telle scène appartient à la tradition satyrique du repas ridicule. Le sujet de la …afficher plus de contenu…
On trouve en effet le champ lexical du vrai : « prouve, nettement, vrais ». Ce quelqu’un est vu par Arrias comme « l’interrupteur ». Ce convive soucieux du vrai n’est selon Arrias qu’un imposteur. Ce dernier « prend feu » : cette métaphore montre les excès d’Arrias. Il va même jusqu’à utiliser le champ lexical de l’enquête pour mieux manipuler les autres invités : « Je l’ai appris », « interrogé », « circonstances ». Il fait même référence à un certain Cethon, ambassadeur de France. Il utilise l’argument d’autorité. L’effet de cumulation donne l’impression qu’Arrias a plus de preuves que son contradicteur. Arrias est en train de gagner son duel.Un coup de théâtre plaisant et ironiqueMais La B. ne laisse pas la victoire à Arrias et met en place