Art contemporain
Introduction :
1945 est une date de coupure historique. Les années 60 seront l’époque des nouvelles avant-gardes. Il y a un nouvel idéalisme de l’abstraction comme moyen de réconciliation des peuples. Le champ artistique est réorienté, Paris est dépassée par New-York. C’est le début de l’automatisme psychique de la peinture exprimé de manière plus monumentale et radicale. N-Y, en devenant le centre de refuge des surréalistes français devient la nouvelle capitale de l’art moderne. La production artistique convenue de Paris, connue sous l’étiquette d’Ecole de Paris ne connait pas cette libération du geste si propre à Pollock ou De Kooning, elle entreprend tout de même des recherches marquantes sur les traumatismes passés comme avec le matérialisme de Fautrier, Whols, ou la recherche du geste chez Soulages.
La question reste la même : comment peindre après Auschwitz ? L’Allemagne tente de réparer le passé et de réhabiliter l’art dans son pays. Elle organise la 1ère documenta en 1955.
C’est aussi l’époque de l’apparition de nouvelles formes comme chez Hamilton. Ces générations d’artistes sont plus optimistes et passent par des moments iconoclastes. Dérision et violence artistique vont de pair. L’art est volontairement fondé sur l’humour, voire sur le kitsch.
Les nouveaux réalistes font leur entrée sur scène dès la fin de l’expressionnisme abstrait dans les années 1965. C’est l’ère de la culture de masse. Les nouvelles générations sont malgré tout, toujours hantées par les anciennes avant-gardes. Le renouveau artistique qui s’opère près de la mort de Duchamp résonne face à son œuvre. « En art, le 1er soin du fils est de renier le père. »
Les artistes commencent à rentrer dans le militantisme. Il faut démystifier le musée et la galerie. Les performances et l’art action se développent pour laisser leur place à l’art éphémère. Le mot d’ordre : changer le monde par l’art. L’art est cérébrale et auto référentiel. I- Un art