Art Plastique Jean Coquaut
Encore des fleurs, encore des masques...
Un homme-taureau, se dresse comme un symbole diabolique, avec ses teintes sombres, sur un fond fait de stries. Il émerge d'une composition feuillue et de sa tête jaillissent des rubans ondulés.
A droite une autre figure, quelques éléments acérés, un papillon, un masque ou un personnage dansant... une nouvelle fois, nous sommes affrontés à la double lecture.
Les formes géométriques, les végétaux montés en arbre, se font presque menaçants ; des éléments acérés, proches de mâchoires, de feuillages se soulevant, se relevant pour dégager une morphologie complexe, végétation inquiétante, lourde, irréelle, envahissante, une végétation
qui parfois ressemble à une végétation de forêt vierge. Un autre regard, suggère la vision d'une danseuse.
Dans la baie voisine, le remplage du quadrilobe ne semble exister que pour accueillir un masque dont les yeux sont constitués par deux poissons.
** Deux lancettes étonnantes de cette même chapelle constituent un ensemble et ne peuvent être analysées l'une sans l'autre.
A droite, au-dessus de deux serpents entrelacés à la manière d'un caducée se dresse Athéna ou Minerve. La déesse est vêtue d'une robe à damier et à chevrons et tient de la main droite la lance. Le haut du corps est
abrité derrière le bouclier sur lequel figure la tête de Méduse. Méduse qui avait la particularité de pétrifier tout mortel qui affrontait son regard est une des trois gorgones, monstre de la mythologie grecque tué par Persée.
Minerve, le visage légèrement tourné vers la lancette de gauche, porte le casque spécifique à haut cimier. Derrière la tête, des motifs rabanes ressemblent à des flammes bleues, rouges, toutes différentes.
Minerve, Athéna dans le mythe grec, était une des déesses vierges de l'Olympe. Faut-il envisager pour autant que Jean Cocteau a voulu représenter une image de la Vierge, mère du Christ, une Vierge guerrière, ou celle de l'Apocalypse? Ou bien Jeanne