Au Bord De L'Infini Commentaire
Tout d’abord Victor Hugo après plusieurs années de souffrances, se recueille dans la prière exemple, dans Le pont : « Quel est ton nom ?lui dis-je. Il me dit : La prière.». En effet, on peut observer de nombreux thermes à connotation religieuse dans chacun des poèmes de ce livre notamment dans IBO : « grand sanctuaire sourd et béni», «Saint Marc», «Jéhovah», « grande bible », « tabernacles ». Il est à la recherche d’un nouvelle avenir qui lui est pour l’instant incertain c’est donc pour cela qu’il se réfugie dans la religion. Victor Hugo utilise de nombreuses antithèses et oxymores. Il oppose d’un côté le noir qui symbolise le néant ; on ne sait pas où l’on va et de l’autre le blanc signe de pureté; donne l’envie d’y aller comme dans SPES « énorme obscurité, brume, ombre » « reflet d’une lampe, lueur imperceptible, coin blanc, clarté, blancheur ». On peut constater qu’il est attiré par l’infini et ce qu’il y a après la vie, attiré aussi vers Dieu. Il ne sait pas si la vie s’arrête après la mort ou si elle continue et les anges, les spectres, les fantômes sont les liens entre ces deux mondes différents par exemple dans Le Pont : « fantôme blanc, vierge ». Il utilise le champ lexical de l’infini dans la plupart de ses poèmes en particulier dans le poème IV «ombre infini, abîme sans fond, dieu, espace » ainsi que dans IBO « immense, éternelles, horizon, astres, gouffres, vide ». Dans le poème Pleur dans la nuit, Victor Hugo décrit l’infini comme une période de doute durant laquelle chacun est confronté au bien et au mal : « L’être éternellement montre sa face double, mal et bien, glace et feu ; L’homme sent à la fois, âme pure et chair sombre ».
Pour Victor Hugo le cycle de la vie est infini ainsi tout le monde meurt un jour : « chacun prend à son tour la route redoutable, chacun sort en tremblant ; chantez, riez, soyez heureux, soyez célèbres, chacun de vous sera bientôt dans les ténèbres, le spectre au regard blanc