Victor hugo oh je fus comme fou
Victor HUGO (1802-1885), célèbre écrivain et poète est considéré comme l’une des plus importantes figure du XIX siècle. Mais en 1843, sa fille Léopoldine meurt d'une noyade. Il ecrira par la suite « Les Contemplations » (1855) d’où est tiré le poème « Oh ! je fus comme fou». Il y décrit sa réaction et ses sentiments face à la perte de sa fille.
Il s’agira de montrer l’évolution des sentiments, de l’état de Victor HUGO : de la douleur à la folie en passant par le déni de la réalité des choses.
Nous montrerons tout d’abord que l’auteur exprime une douleur forte qui le mène dans une phase de refus, de déni, pour ensuite étudier comment le poète sombre progressivement dans un état de détresse délirante et repondrons a la question suivante : Quelle place occupe la folie dans ce poeme ?
Victor HUGO trouve dans l’écriture de ce poème un moyen d’exprimer sa douleur suite à la mort de Léopoldine. Nous montrerons que le poète expose sa souffrance et cherche à provoquer chez le lecteur un élan de compassion pour ensuite réagir, réfléchir à la question et finalement rester dans l’inacceptation de la réalité des choses.
D’abord, la première partie du poème illustre le tourment, la confusion et la tristesse de Victor HUGO par l’utilisation d’un champ lexical de la souffrance (« pleurai », « amèrement », « souffert », « souffrance », « malheurs », « désespoir »). Au vers 3, il attache une part de responsabilité à « Dieu » : l’auteur à besoin d’un responsable or il ne peut s’en remettre qu’à Dieu. Puis on observe une interruption de la narration qui laisse place au discours direct : « Tout ce que j’éprouvais, l’avez-vous éprouvé ? ». Ici le narrateur s’adresse directement au lecteur à l’aide d’une interrogation qui montre déjà que V.H. est face à une réalité qu’il ne peut soutenir. Ce vers montre bien que V.H. cherche à créer un élan de compassion et de sympathie pour lui, le lecteur s’interroge… Au vers 6, V.H. va jusqu’à un accès