Au travers de ses personnages raymond queuneau propose une réflexion sur l’ambiguïté masculin/féminin dans la société.
Au travers de ses personnages Raymond Queuneau propose une réflexion sur l’ambiguïté masculin/féminin dans la société.
Raymond Queneau (1903-1976) est un écrivain français qui a eu comme plus grand succès ‘’Zazie dans le métro’’ (1959). C’est une œuvre connu pour son humour noir et sa quête du burlesque, avec un comique lourd et ridicule. Le roman se caractérise par deux personnages forts, Zazie et Gabriel.
Zazie est une petite fille de 9 ans très en avance en maturité pour son âge. Mais cette enfant/adulte nous apparait sans sexe, des comportements à la fois de garçon et de fille. Zazie est très précoce et fais preuve d’une insolence rare, elle est imprévisible et elle détourne les codes sociaux, langagier et littéraire.
Gabriel, oncle de Zazie et deuxième personnages principales du roman, est un personnage grand et fort. Gabriel a pourtant un métier très particulier puisqu’il est une sorte de danseuse dans un cabaret habillée en femme. Colosse nommé Gabriella il est à lui-même une contradiction. De par son rôle de protecteur et par son côté féminin il nous fait penser à l’Archange Gabriel.
R.Queuneau nous présente donc deux personnages dont les caractères sexuels sont doubles. Mais ces deux personnages représentent-ils une critique de la société ou plutôt une critique de personnage littéraire rendu plus intéressant grâce à cette ambiguïté ?
Nous allons, en premier lieu, analyser comment R.Queuneau au travers de Zazie et Gabriel critique la société.
Dans un deuxième temps nous irons regarder en quoi R.Queuneau critique les personnages de la littérature plutôt que la société.
R.Queuneau nous donne deux personnages principaux hauts en couleur. Mais commençons par Zazie, petite fille au regard adulte, est le personnage qui choc. Zazie est une voie d’adulte dans un corps d’enfant avec un regard très mature sur le monde ce qui nous horripile, nous interpelle. Comment une petite créature innocente peut-elle tenir un discours pareil, ce