Introduction : Que feriez-vous si notre monde tel que nous le connaissons devenait seulement un souvenir lointain laissant place à un monde déchu englouti par la guerre sans bonheur ni plaisir? C’est ce que nous propose le célèbre écrivain américain Paul Auster dans son œuvre intitulé Aux pays des choses dernières publié en 1987. De cette manière, Auster nous donne accès à une société fragile qui tente de survivre dans un monde complètement détruit. Ainsi, dans cette œuvre, nous faisons face à une …afficher plus de contenu…

» (p. 27) Et la définit comme étant : « (…) notre forme d’art, notre seul façon de nous exprimer. » (p. 25) Sa lettre nous laisse donc croire que la société de ce monde est menée par la mort quand elle caractérise la mort comme étant une ( façon de nous exprimer). La société ne voit plus la mort comme étant une menace ou une (abstraction) mais plutôt comme une délibération que tous devraient atteindre. D’où vient l’inévitable fait que cette ville est dominée par une violence atroce au point de la rendre aveugle et ainsi fragile. Par la suite, cette violence se …afficher plus de contenu…

Ainsi, leur ignorance se manifeste quand Anna mentionne ceci : « La vie telle que nous la connaissons a pris fin, et personne encore n’est en mesure de saisir ce qui l’a remplacée. » (p. 33) Cette affirmation démontre que la société de ce monde est en effet en processus d’oublier totalement à quoi ressemblait la vie avant d’être (remplacée) justifiant ainsi leurs lueur faible voire impossible d’une humanité meilleure, liée et aimante. Ce peu de souvenir peu laissé penser au lecteur que ce monde est en voie d’extinction ce qui appuie une forte fragilité. De plus, l’ignorance de chacun peut créer des malentendus car elle se justifie ainsi : « Ce qui existe encore en tant que souvenir pour l’un peut être irrémédiablement perdu pour l’autre ce qui créer des difficultés, des barrières insurmontables a l’entendement. » (p. 123)