Hume, explication de texte

1851 mots 8 pages
Texte de Hume.« Je est un autre », affirmait Rimbaud. Cela pose la question de notre identité. Dans quelle mesure puis-je me connaître ? l’homme A-t-il une identité stable et permanente qu’il pourrait facilement saisir ? l'homme semble confronté à des contradictions internes qui remettent en cause une connaissance certaine de ce qu'il est.Ainsi Hume ,dans ce texte, pose la question de savoir s'il y a une identité stable et continue .peut-on définir notre moi ? Hume répond que non. Il explique que le moi est insaisissable car, lorsque je …afficher plus de contenu…

Je ne saisis à l’intérieur de moi qu’une fluctuation de perceptions changeantes et contradictoires. Je suis alors, à chaque fois que je regarde en moi, quelqu’un de nouveau avec une nouvelle perception. Je change en permanence. Donc il n’existe aucun moi, aucune identité simple et facile d’accès car l’homme n’est que la somme de ses perceptions multiples et changeantes. De ce fait, la connaissance ne serait pas intérieure mais liée à nos réactions face au monde extérieure, résultat de l’expérience et de la perception. L’introspection nous mettrait face à la confusion et à l’instabilité intérieure, ce qui rend impossible une réelle connaissance de …afficher plus de contenu…

Le moi n’est qu’une illusion. De la même manière si je meurs, il ne reste rien. Je ne suis plus. La mort supprime le corps et donc les perceptions. En dehors de mon incarnation, il n’y aurait pas d’âme qui survivrait.Donc hume veut montrer que sans rapport au monde, sans expérience, sans perceptions, je ne suis rien et le moi est inexistant. Cela confirme la thèse empiriste : tout dérive de l’expérience.4 Dans le dernier paragraphe hume conclut en réaffirmant sa position même s’il semble tolérant en concevant que d’autres puissent avoir un autre avis sur la question, mais pour lui l’absence d’un moi stable est une évidence. Mais une connaissance fondée sur l’expérience semble remettre en cause toute connaissance certaine. Des lors, l’homme est-il condamné à ne jamais se

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