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Rappel : Les maths contiendraient « quelque chose de véritable » = il n’y a pas de raisons naturelles de les mettre en doute. Je devrai reconnaître que les maths ont un fond de vérité.
Peut-on néanmoins mettre les maths en doute ? p.101 paragraphe 4
Descartes part de l’opinion (la croyance, l’idée recue) qu’il existe un Dieu tout puissant. Qui me dit qu’il n’a point fait qu’il n’y ait aucune terre, aucun ciel, aucun corps étendu, et que néanmoins que j’aie les sentiments de toutes ces choses, et que cela ne me semble pas exister autrement que je le vois ? = Même résultat que l’argument du rêve. Descartes utilise une croyance pour faire naître l’état du doute « Et même… » l.107 Cette nouvelle raison de douter permet de mettre en doute les mathématiques.
Objectera-t-on que Dieu, dans cette croyance collective, n’est pas seulement tout puissant, mais également souverainement bon ? Donc : il ne saurait vouloir me tromper. Donc : il ne sourait vouloir me tromper et faire que les mathématiques qui me paraîssent vraies soient fausses. Mais, s’il est souverainement bon, il ne peut pas permettre que je me trompe même une seule fois. Or, il le permet, puisqu’il m’arrive de me tromper. Donc, l’argument tiré de la toute puissance de Dieu garde toute sa force. Si on rejette la croyance en Dieu, mon être tire son origine du Hasard ou de la fatalité. Plus mon origine est imparfaite, plus je suis imparfait, et plus il est probable que je me trompe toujours = des raisons métaphysiques du doute.
Pour terminer, l’hypothèse du Dieu tout puissant, du Grand trompeur me permet certes de mettre en doute toute mes opinions, y compris celles qui me paraissent avoir « quelque chose de véritable » : les mathématiques ont un fond de vérité.
(lire 137 à 145) Les opinions sont certes « en quelques facons douteuses » mais néanmoins « fort probables ». L’état du doute est instantané et théorique. Il ne dure pas, et , dans la pratique, les opinions règnent sur mon