Autocratie
Parlant de la justice et de l’équité, EKWENSI Cyprian dans Jaqua Nana, 1961 p 102 déclare « dans un village où chacun a son champs d’ignames, hommes, femmes et enfants ont le cœur heureux, mais là où un seul possède tous les champs d’ignames, il n’y a qu’envie et colère, et à la moindre provocation, le conflit éclate »
Développement
Avec le développement de la science et de la technologie, beaucoup de penseurs ont développé l’idée selon laquelle la libération du secteur du privé contribue à la création de la richesse des individus et de la nation. Cette libération conduit à une prospérité partagée mais le constat est que plusieurs leaders préfèrent conserver les biens autour de la minorité pour penser développer une nation. C’est ce que tente de dénoncer EKWENSI Cyprian dans Jaqua Nana en parlant de la justice et de l’équité. Pour lorsqu’une personne s’accapare des biens d’une multitude, elle une tension permanente au sein de la population. Doit-on alors laisser un pays sous le régime autocrate ?
La gestion des ressources humaines est un facteur déterminant pour le développement d’un groupe ou d’une nation. Lorsque d’un peuple travaille, il faut que la richesse soit donc distribué de façon proportionnelle aux efforts de chacun. Il est de principe que cette répartition, non seulement favorise l’épanouissement de chacun mais amène chaque individu à redoubler d’avantage de courage et de vivacité pour produire plus de revenus. Certains responsables ou dirigeants chercher à s’accaparer des efforts ou richesses que le peuple produit. Ils considèrent le peuple comme leur esclave ou des gens qui n’ont sont à leur service et pour qui ils n’ont pas de compte à rendre. Pour ces dirigeants, la richesse n’est pas pour le peuple, c’est pour le chef et il lui revient d’en décider de son sort. Cette manière de vivre ou de faire amène la population dans les mécontentements, la haine contre les dirigeants et parfois contre ceux qui sont proches d’eux. En récupérant