Nos droits sont-ils encore nos droits ?
Les fondateurs de l’Ordre ont jeté les bases d’un Humanisme mondial et depuis le XVIIIe Siècle les choses ont évolué, mais probablement pas au sens où nos anciens Maîtres l’auraient voulu. De nombreuses guerres ont malheureusement encore sévi depuis, sans compter le colonialisme, les conflits sociaux, etc.…
Des avancées notables sont cependant à relever au travers de ces derniers siècles : l’esclavage a été aboli, mais a-t-il vraiment disparu ? des droits sociaux ont été durement acquis par nos aïeux, mais qu’en reste-il aujourd’hui ? les Nations Unies ont établi la charte des Droits de l’Homme, l’a-t-on seulement appliquée un jour ?
Au bout du compte, on parle beaucoup des droits, de nos droits, du droit des autres, mais qu’en est-il réellement ?
On a fait couler beaucoup d’encre, et de tout temps, généralement motivé par des événements exceptionnels et forts qui ont choqué les masses par la violence qu’ils offraient subitement aux yeux de tous. Alors, la morale reprend le dessus, on dit « plus jamais ça ! » à grand renfort de gestes et de discours essentiellement dans le milieu politique, parce qu’il faut calmer le jeu, montrer qu’on n’est pas comme cela. On légifère de manière internationale, on fait même des exemples, et ceux-ci ne manquent pas.
En ce début de XXIe Siècle, je pense que nous avons profondément régressé en matière de droit en général, chaque jour apporte son lot d’exemples qui ne laissent rien présager de bon pour l’avenir. Aujourd’hui, le monde est devenu monothéiste, en tout cas pour les pays qu’on dit développés ou émergeants, car on fait encore la différence à ce niveau bien que les émergeants soient bien plus qu’émergés. Ce dieu unique c’est « Money » et au nom de « Money » tout est permis : invasion militaire pour soi disant apporter la démocratie alors qu’on va chercher du pétrole, déstabilisation politique pour mettre la main sur des matières premières, propagande empreinte d’intégrisme