Le fantôme de la rue Corneille

Il y a déjà deux ans de cela, en Avril 2007, un vendredi en fin d’après-midi. Je sortais alors du cours d’arts plastiques, me dirigeai, vers la sortie du collège Barral, pour rentrer chez moi. J’arrivai alors devant ma maison, au 36, rue Pierre Corneille.
J’ouvris la porte:
« -C’est moi !, criai-je. -Alors, c’était bien. Tu as passé une bonne journée ? me demanda ma mère.
-Oui ça va, mais je suis vraiment fatiguée ! Je vais dormir… » lui répondis-je, extenuée, morte de fatigue.
Tellement fatiguée, je m’allongeai sur mon lit et m’endormis sans prendre la peine de me mettre en pyjama.
Dans la nuit, soudainement, je me réveillai. Je regardai l’heure, il était aux alentours de minuit. Je me levai et me dirigeai vers la fenêtre pour, ouvrir les volets. Dehors je vis un enfant. Il avait une sorte de lueur autour de lui, comme le matin, lorsque l’on voit les premiers rayons de soleil, derrière une colline. Cela me donna la chair de poule. Jusqu’à ce jour là je n’avais rien vu de telle sorte. Il était étrange, dans sa façon de marcher, il allait de droite à gauche, errant dans la rue, mais aussi dans ses habits, on aurait cru qu’il sortait des années 50. Deux questions me vinrent à l’esprit. La première était assez évidente : « Qui est ce jeune garçon ? », et la seconde fut : « Que fait cet enfant dans la rue, à une heure pareille ? ». Je fermai les yeux, soupira et bailla un grand coup. Lorsque je ré ouvris les yeux, le rejeton avait disparu.
« Hum… ! J’ai une petite faim ! »
Je marchai le long du vaste et seul couloir de ma demeure. Arrivée devant le réfrigérateur de la cuisine, je l’ouvris pris un yaourt et m’installa à la table.
Après l’avoir fini, j’ai levé ma tête et je regardai droit devant.
Surprise, en face de moi ce tenait le garçonnet. Il me regardait fixement, droit dans les yeux. La peur commença à m’envahir. Il disparut, comme ça, sans laisser de trace.
« -Un fantôme ! » m’écriai-je.
Le petit fantôme réapparut