Samuel Digallo

1ere L
Français - DM

L’histoire se passe en 1541, dans les rue de Rome.
2 Scientifique/philosophe « parle de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le
Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu'elles se fassent avec justice et en sécurité de conscience »
L’un, ElGringo del puelo se trouve du côté des indien, l’autre, Vitjento Ares ne tolère pas ces
Indigène.
Ceux si débate :
- D'abord, commença Vitjento, les premiers Indien qui ont été découverts se sont montrés incapables de toute initiative, de toute invention. En revanche, on les voyait habiles à copier les gestes et les attitudes des Espagnols, leurs supérieurs. Pour faire quelque chose, il leur suffisait de regarder un autre l'accomplir. Cette tendance à copier, qui s'accompagne d'ailleurs d'une réelle ingéniosité dans l'imitation, est le caractère même de l'âme esclave.
- Baliverne! s'écrie ElGringo. De tout temps les envahisseurs, pour se justifier de leur action, ont déclaré les peuples conquis indolents, dépourvus, mais très capables d'imiter
! César racontait la même chose des Gaulois qu'il asservissait ! Ils montraient, disait -il, une étonnante habileté pour copier les techniques romaines ! Nous ne pouvons pas retenir ici cet argument ! Et nous faisons de même : nous ne voyons que ce qu'ils imitent de nous ! Le reste, nous l'effaçons, nous le détruisons à jamais, pour dire ensuite : ça n'a pas existé !
- Sauf quand il s'agit d'esclaves-nés, dit le philosophe. Car on voit bien que les Indiens ont voulu presque aussitôt acquérir nos armes et nos vêtements.
Ils ignorent l'usage du métal, des armes à feu et de la roue. Ils portent leurs fardeaux sur le dos, comme des bêtes, pendant de longs parcours. Leur nourriture est détestable, semblable à celle des animaux. Ils se peignent grossièrement le corps et adorent des idoles affreuses. Je ne reviens pas sur les sacrifices humains, qui sont la marque la plus haïssable, et la plus offensante à Dieu,