I Question sur le corpus

En 1669, Molière écrit la pièce Monsieur de Pourceaugnac, en 1730 Marivaux écrit la comédie Le Jeu de L'amour et du hasard, composée de trois actes et en prose, puis en 1834 Alfred de Musset écrit On ne badine pas avec l'amour, pièce de théâtre en trois actes.
Les trois textes sont issues de trois siècles différents.
Monsieur de Pourceaugnac commence par la réplique « Mon Dieu ! Eraste, gardons d'être surpris ; je tremble qu'on ne nous voie ensemble, et tout serait perdu, après la défense que l'on m'a faite » et Le Jeu de l'amour et du hasard commence par « Mais encore une fois, de quoi vous mêlez-vous ? Pourquoi répondre de mes sentiments ? ». Ces deux récits commencent au cœur de l'intrigue, en latin on appel ceci « in media res » qui signifie « au milieu des choses ».
On remarque que trois personnages sont mis en scène dans Monsieur de Pourceaugnac (Julie, Eraste et Nérine) et On ne badine pas avec l'amour (le Choeur, Dame Pluche et Maître Blazius), dans Le Jeu de l'amour et du hasard, deux personnages sont mis en scène (Silvia et Lisette).
Des didascalies sont visibles dans la pièce de Molière : (se retirant dans le fond du théâtre) et dans la pièce d'Alfred de Musset : (Il sort). On nous donne un lieu dans le texte de Marivaux (une place devant le château).
Dans les trois textes, les auteurs utilisent l’exclamation, pour distraire le public par exemple, « Mon dieu ! » ; « Un verre d'eau canaille que vous êtes » ; « Quelle sotte naïveté ».
Enfin, ces textes comportent tous une intrigue. Chez Molière, Marivaux et Alfred de Musset elle est fondée sur le mariage et est donc sentimentale, il est question de mariage forcé et impossible.

II Travail d'écriture

En 1834, Alfred de Musset écrit On ne badine pas avec l'amour. Cette œuvre est une pièce de théâtre en trois actes, elle est publié dans La Revue des Deux Mondes en 1834 et est représentée le 18 novembre 1861 à la Comédie-Française. L'une des particularités de la