Bac svt
Document 1 : L’insémination artificielle intra-utérine avec sperme du conjoint (IAC) consiste à déposer des spermatozoïdes à l’aide d’une sonde dans la cavité utérine. La femme est soumise à un traitement hormonal qui stimule l’ovulation. Cette technique permet par ailleurs de court-circuiter la glaire cervicale et de rapprocher les spermatozoïdes de l’ovocyte. Une technique appelée ICSI (injection spermatique intra-cytoplasmique) permet de pallier* certaines anomalies des spermatozoïdes qui les empêchent de féconder. Pour que la fécondation soit possible, il est nécessaire que les spermatozoïdes soient en nombre suffisant, qu’ils soient mobiles et qu’ils aient une morphologie normale. Dans certaines infertilités masculines, ces conditions ne sont pas remplies et les spermatozoïdes ne peuvent pas spontanément féconder l’ovocyte. Dans ces cas–là, on peut injecter directement, à l’aide d’une micro-pipette, un spermatozoïde dans l’ovocyte, ce qui augmente les chances d’obtenir des embryons (ovocytes fécondés) . d’après Centre d’infertilité et d’assistance médicale à la procréation Hôpital La Grave. Toulouse dans Hachette 1ère ES *Pallier : remédier à
Document 2 : On peut faciliter l’ovulation, de manière à faire croître et mûrir plusieurs follicules ovariens, pour pouvoir prélever ces follicules et recueillir les ovocytes, les féconder en éprouvette afin de transférer les cellulesoeuf ainsi obtenues dans l’utérus quelques jours plus tard. Cette technique appelée FIVETE, initialement réservée aux stérilités féminines tubaires (trompes bouchées ne permettant pas la rencontre des gamètes), s’est étendue à de nombreuses formes de stérilité (masculine, ovarienne, inexpliquée). […] Plus de vingt ans après la naissance en 1978, de Louise Brown, premier bébé issu de la fécondation in vitro, on peut mesurer l’importance prise par les techniques de reproduction assistée.