Balzac et la petite tailleuse chinoise
En 1971, à l’époque de la Chine rouge, lorsque les intellectuels étaient des ennemies politiques, Luo, jeune homme de 18 ans, et N., adolescent de 17 ans, furent envoyés dans un village pour être « rééduqué » alors qu’ils n’étaient même pas des intellectuels. La seule raison de leur présence était le fait que leurs parents eux étaient des intellectuels. Le père de Luo était un grand dentiste très reconnu qui eut la maladresse de se vanter d’avoir refaite les dents du couple Mao et des avoirs placés au même rang que Jiang Jieshi, une ordure. Pour cela, il fut juger réactionnaire (qui souhaite un retour en arrière vers un passé dont il idéalise.) et eu droit à une dénonciation publique de ces crimes.
Les parents de N., qui étaient les voisins du dentiste, exerçaient la médecine dans le même hôpital que le dentiste. Leur seul crime fut celui d’être de « puantes autorités savantes ». Luo était le meilleur ami de N. et ils passèrent plusieurs moments difficiles ensemble.
Alors à deux jours de marche, au travers de la montagne nommée « le Phénix du Ciel », de toute civilisation urbaine, se trouvait un village qui, en raison de leur pauvreté, n’hébergeait pas cinq ou six jeunes, mais seulement deux et ce furent Luo et N.
Lors de l’inspection des baguages faite par le chef du village, qui avait trois gouttes de sang, une grande et deux petites, dans son œil gauche, le violon de N. fut trouvé et au début il fut pris pour un joué bourgeois et passa proche d’être brûlé. Mais Luo intervenue pour dire ce qu’était la vraie nature de l’instrument de musique. En entendant cela, le chef exigea une démonstration et N. joua Mozart pense au président Mao malgré l’interdiction de toute œuvre occidentale. À l’étonnement de N. le village apprécia la sonate pendant que Luo fumait tranquillement.
Au village, où étaient placés les deux amis, il n’y avait aucune notification de l’heure, sauf le Soleil. Alors lorsque les villageois découvrir le minuscule coq