CULTURES DE LA COMMUNICATION
BILAN
BALZAC, Physiologie de la toilette
Q.2
Thèse de l’auteur.
« La cravate est devenue un nouveau signe de distinction sociale, première tendance de mode masculine de son temps ; elle reflète l’intelligence, l’originalité et la spontanéité. »
Q.3
Les arguments de l’éloge de la cravate.
Dans une époque où l’égalité se confond avec l’uniformité la cravate devient pour Balzac un accessoire pour se différencier et prôner une appartenance, de manière à se distinguer et s’individualiser « Elle a acquis une importance sociale, car elle fut appelée à rétablir les nuances entièrement effacées dans la toilette, elle devint le critérium auquel on reconnaîtrait l’homme comme il faut et l’homme sans éducation ».
« Tant vaut l’homme, tant vaut la cravate. Et, à vrai dire, la cravate, c’est l’homme, c’est par elle que l’homme se révèle et le manifeste ». Ce morceau de tissu ne fait plus qu’un avec l’homme qui la porte, elle soude la tête au corps et en fait quelqu’un d’à part entière qui s’assume à un nouveau style, qui se différencie dans sa toilette et met en avant son éducation. De plus « Une cravate bien mise, c’est un de ces traits de génie qui se sentent, s’admirent mais ne s’analysent ni ne s’enseignent ». La cravate donne un air intelligent, original et propre sur soi, que d’avantages ! « Ce n’est ni par étude, ni par travail que l’on arrive à bien, c’est spontanément, c’est d’instinct, d’inspiration que se met la cravate »
Cette argumentation met en avant que la cravate ne peut pas être portée par tous les hommes, en effet Balzac émet l’idée d’une « sélection naturelle » de porteur de cravate. C’est-à-dire que seule une partie de la population masculine ne peut porter de cravate « correctement ». En effet « La cravate ne vit que d’originalité et de naïveté », à travers cette phrase Balzac essaie de prouver que la cravate ne peut pas aller à tout le monde, il faut savoir la porter et lui donner un certain style de par son