Balzac
Le réalisme ( XIXe s.)
- une enfance marquée par un sentiment d’abandon maternel : mis en nourrice, puis demipensionnaire, puis pensionnaire au collège des Oratoriens (1) de Vendôme, Balzac manque de l’affection maternelle et reporte son besoin de tendresse sur sa jeune sœur Laure. Il jalouse son frère cadet, Henry, qui, lui, est aimé par sa mère. En 1814, quand la famille s’installe à Paris, suit des études de droit puis devient clerc de notaire. En 1822, il se lie avec Mme de Berny - la « Dilecta », l’aimée - de 22 ans son aînée en qui il recherche sans doute la mère qui lui a manqué. Ses premières œuvres datent des années 1820. - Les années 1825-1830 sont riches en événements : la liaison avec la duchesse Laure d’Abrantès, l’expérience désastreuse de l’imprimerie qui lui coûta une fortune et l’endetta à vie, les premiers romans à succès. En 1829, paraît Le Dernier Chouan - réintitulé Les Chouans plus tard qu’il signe de son nom sans particule. Suivront de nombreux romans dont on peut citer La Peau de chagrin (1831), Le Chef-d’œuvre inconnu (1831 aussi), Le Colonel Chabert (1832). Dans le même temps, Balzac vit luxueusement, partage les convictions politiques des légitimistes tout en portant son admiration à Napoléon Ier. - En 1832 commence une longue relation épistolaire avec Éve Hanska, « l’Étrangère », qu’il épousera en 1850, quelques mois avant de mourir. - Les années 1835-1840 sont celles des déboires financiers, Balzac échappe de peu à la prison pour dettes mais ce sont aussi celles où il met en place dans ses romans le célèbre retour des personnages. Ainsi dans Le Père Goriot, Balzac fait revenir Rastignac qui était déjà présent dans La Peau de chagrin et que l’on retrouvera notamment dans La Maison Nucingen (1838) ; Lucien de Rubempré est le héros d’Illusions perdues (1837 et 1843) et de Splendeurs et misères des courtisanes (1838 et 1843). - Le projet de ce qui deviendra La Comédie humaine naît