banlieue
Depuis deux semaines la France connaît une guérilla urbaine qui enflamme les banlieues. Les voyous ne s’en prennent pas seulement à la police mais aussi aux pompiers, à toutes les institutions sociales. Ils brûlent des voitures particulières, des autobus et même des écoles maternelles. Ils se comportent comme des sauvages, détruisant tous les symboles d’une société à laquelle ils se sentent étrangers.
On accuse globalement les immigrés, cependant beaucoup d’entre eux sont intégrés dans la société française et même s’assimilent. C’est une minorité de jeunes – souvent nés en France mais déracinés – qui fomentent les troubles.
On accuse aussi l’islam qui serait incompatible avec notre société chrétienne et laïque. Mais les chrétiens et les musulmans ont des valeurs communes et déjà une longue expérience de cohabitation entre eux. Il y a des fondamentalistes musulmans qui inspirent le terrorisme international et qui sont dangereux, mais il n’y a pas de guerre de civilisations.
Les coupables
Pour notre part, nous accusons les responsables politiques, de droite comme de gauche, d’avoir conduit à la situation actuelle par leurs fautes, leurs négligences et leur démagogie.
Ils ont laissé entrer sur le territoire national des millions d’immigrés. Ils ont autorisé largement le regroupement familial, régularisé les clandestins.
Ils ont concentré ces immigrés dans des banlieues inhumaines en les logeant dans des tours et des barres de béton.
Ils ont laissé se créer des centaines de zones de non-droit, permettant à des trafics de tout genre de proliférer.
Ils ont laissé les jeunes des cités sans encadrement, sans repères. Sans doute beaucoup d’associations ont-elles été créées avec des aides publiques, mais elles ont servi davantage à entretenir des permanents, à caser des copains, qu’à aider les jeunes à s’épanouir.
La fierté d’être français
Alors, on s’interroge : face aux troubles que faut-il faire ?
Il faut d’abord rétablir