Une image synthétique de la ville, vue et ressentie par Baudelaire .

Baudelaire à l'aide de ses poèmes nous montre son ressentie et une vue souvent péjorative de la ville . Il nous présente une ville emplie de monde «tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent» (Le port) , «chaos» et «tohu-bohu» (Un plaisant) , bruyante «ce vacarme» (Un plaisant) mais cependant calme la nuit «Pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos», «dans le silence et la solitude de la nuit.» (A une heure du matin) , «Il était tard … Et la solennité de la nuit , comme un fleuve , Sur Paris dormant ruisselait» (Confession) . Le poète hait la ville , il nous le laisse penser dans son poème en écrivant «Enfin ! La tyrannie de la face humaine a disparu» , «Horrible vie! Horrible ville», «éloignez de moi le mensonge et les corruptrices» (A une heure du matin) , il voit une ville étrange «Quelles bizarreries ne trouve-t-on pas dans une grande ville, quand on sait se promener et regarder?» (Madame bistouri) . Il fait de la ville son obsession , il l'exprimes dans le poème La soupe et les nuages en imaginant celle ci à travers la fenêtre , c'est le seule poème montrant une image méliorative «Toutes ces fantasmagories sont presque aussi belle que les yeux de ma bien-aimée» et dans le poème Any where out of the world où il propose à son âme de voyager dans de nombreuses villes «Lisbonne», «Rotterdam» , «Batavia» . Charles Baudelaire expose une ville désagréable en employant le champ lexical de l'enfer «Pluviôse,irrité contre la ville entière , De son urne à grand flots verse un froid ténébreux» (LXXV Spleen 1) «La nous pourrons prendre e longs bains de ténèbres», «feu d'artifice de l'Enfer!» (Any where out of the world).

Dans ces poèmes Baudelaire exprime son obsession et son presque dégoût de la ville avec un langage péjoratif .