Texte
Il a écrit onze romans, quatre recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans le magazine Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons (notamment pour Serge Reggiani et Juliette Gréco), le tout avec une verve qui lui est propre.
Sous son propre nom, il a écrit des romans fantastiques, poétiques et burlesques, les plus connus étant entre autres L'Écume des jours, L'Automne à Pékin, L'Arrache-cœur et L'Herbe rouge.
Il a également publié sous de nombreux pseudonymes. (voir ci-dessus)
Il est par ailleurs auteur de pièces de théâtre, de nouvelles (L'Oie bleue, La Brume, Les Fourmis, …), de chansons, et fervent défenseur de la 'Pataphysique.
Sa chanson la plus célèbre, parmi les 461 qu'il a écrites, est Le Déserteur, chanson anti-militariste composée à la fin de la guerre d'Indochine (soit le 15 février 1954), juste avant la guerre d'Algérie. Cette chanson fut interdite sur les ondes dans sa version d'origine en raison du couplet final litigieux :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je possède une arme [note 2]
Et que je sais tirer
Cette version est attestée par Françoise Renaudot dans son ouvrage Il était une fois Boris Vian ; cependant, selon un ami de Harold Berg, la première version de la chanson aurait dès l'origine contenu les vers pacifistes [6]
Ce couplet fut ultérieurement remplacé par Vian, à la suggestion de son ami Mouloudji, par :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'arme
Et qu'ils pourront tirer
Boris Vian fut l'objet de poursuites de la part de paramilitaires d'extrême-droite. Sous sa deuxième rédaction, la chanson, chantée par Peter, Paul and Mary, connut un vif succès dans les années 1960, mais Vian était déjà mort.
• Romans parus sous son nom • Conte de fées à l'usage des moyennes personnes (roman inachevé, 1943) • 1946 : Vercoquin et le plancton (1943-1945)