Saillot 1G2Cyprien Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or » écrit il dans son poème « Orgueil ». Le poète, le peintre, comme le romancier se doit de décrire et faire la lumière sur ce qui se cache au fond de chaque personne mais ne peut pas se voir à première vue pour en dévoiler le mystère et la phosphorescence, c’est-à-dire la propriété que possèdent certains corps d’émettre de la lumière dans l’obscurité. Alors par quels moyens le poète et les artistes arrivent à faire la lumière sur la part de mystère et à révéler une sorte de beauté même dans la laideur ? Pour répondre à cette problématique, …afficher plus de contenu…

Par exemple dans « A une passante », il croise le regard d’une femme en « grand deuil », cette femme qui incarne l’Idéal de la beauté. Baudelaire parle aussi des femmes dans « Hymne à la beauté » où il y explique toute l’ambiguïté du beau, comme une sorte d’alliance du bien et du mal, car les femmes peuvent aussi être dominatrices, faire souffrir. Elle est alors comparée à un « vampire » car elle prive le poète de son …afficher plus de contenu…

Par exemple dans le poème « Une charogne », il évoque lors d’une balade amoureuse un cadavre en décomposition. Il y exprime l’horrible, son malaise et sa modernité. De même, dans « Spleen », il nous décrit le Spleen, et son sentiment d’oppression, puis nous parle de la victoire du Spleen sur lui. Ce sentiment se fait ressentir sur d’autres poèmes comme dans « l’Ennemi » où Baudelaire parle de sa peur du temps qui passe et de la mort. Il personnifie le temps comme un « vampire » qui mange son cœur et la vie petit à petit. Ou bien dans « L’Horloge » qui plante ses aiguilles dans le