Belles-soeurs
Au cours de la Révolution tranquille, le joual était le langage le plus utilisé par la classe ouvrière. Dans la pièce de théâtre Les Belles-Sœurs, écrit par Michel Tremblay, publié en 1965, le joual fait partie entièrement de cette œuvre. Les femmes dans cette pièce utilisent ce langage cru. Dans cette pièce culte du théâtre francophone, les belles-sœurs sont incapables de se mettre à la place des autres. Dans les paragraphes qui suivent, il sera prouvé que les belles-sœurs sont égocentriques, mais avec leurs points qu'elles ont en commun, elles sont capables de se soutenir.
Dans cette pièce de théâtre, les belles-sœurs sont égoïstes entres-elles. Elles ne sont pas capables de sympathiser. Elles cherchent ce qu'il y a de mieux pour leur propre personne. Les femmes de cette œuvre passent leur temps à rabaisser les autres.
Au fond, a'doit être heureuse, a's'occupe de rien! J'vous dis, des fois, j'plains assez mon Bernard d'avoir marié ça! Y'aurait dû rester avec moé, y'était ben mieux... 1
Leur but ultime est de se remonter toute en rabaissant les autres. En désignant le terme «ça» en parlant de Manon, cela la dénigre entièrement. De plus, l'utilisation des points de suspension nous laisse voir plus loin de ce qui est dit et nous laisse place à l'imagination. Elle se pense supérieur à tout le monde en disant cela. Elle se vente en nous laissant croire qu’elle est était plus parfaite que Manon. Mais cela nous démontre le faite que Rose Ouimet est jalouse de Manon en la rabaissant devant les autres femmes. Rose Ouimet veut se sentir dominante de celle-ci. Ensuite, elles ont leur propre méthode d’élever leur enfant. Rose Ouimet n’a pas autant de patience que Manon. Elle est vraiment plus sévère dans le fait d’éduquer les enfants.
Manon a crié : ‟Voyons, les enfants, moman va se fâcher, là!” Naturellement, c’était comme si a’vait rien dit! Y’ont