Les belle soeur(suite)
ROSE OUIMET, avec une allure triste – Salut la sœur. Tsé pour hier là…
GERMAINE LAUZON, furieuse – Ah pas toé ! T’es ma propre sœur pis tu me trahi en volant mes timbres ! T’as du courage à venir icitte hein? J’ai pas envie te voir okay va-t’en !
LINDA LAUZON- Ouin ! A ben raison ma mère, tante Rose si j’serai toé, j’partirais tout d’suite.
ROSE OUIMET, avec des larmes aux yeux – Germaine, j’veux te parler seul, pis toé la fille c’est pas de tes affaires farme-toé.
(Germaine regarda sa fille en lui faisant un clin d’œil indiquant de là laisser seule avec sa sœur. Sortie de Linda.)
ROSE OUIMET - Ta fille n’a toujours rien bon à dire de moé.
GERMAIN LAUZON, avec un sourire moqueur - Ben, peux-tu la blâmer, peut-être au début elle exagérait, mais avec ce que t’a fait hier j’pense qu’à la raison d’agir de même.
ROSE OUIMET, enrager – Criss, chus pas la seule qu’ya voler tes timbres Germaine! Y’avait Thérèse, Gabrielle tout le monde en on prit.
GERMAINE LAUZON - J’ m’en fou des autres Rose! Tsé ce qui ma fait chier ? C’est de voir ma propre sœur me faire ça. J’comprends pas, veux-tu ben me dire qu'est-ce que ça te prit pour faire ce que ta faite! (Il était neuf heures du matin, Germaine se leva de sa chaise pour se verser du café elle en offre à Rose, mais elle refusa. Rose décida de s’assirent à la table.)
ROSE OUIMET- Écoute la sœur, j’étais jalouse. C’est toffe de voir quelqu’un de proche gagner un million de timbres, ça l’arrive pas a tout le monde pis moé j’avais jamais vue ça.
(Linda entra dans la cuisine avec sa tante Pierrette. Germaine se leva lui donna un bizou sur la joue et lui invita de s’assoir.)
GERMAINE LAUZON, en regardent Pierrette – Chu désolé ma sœur t’étais la seule qui ma défendue hier pis j’té envoyer sur le bonhomme. Tsé Pierrette, on se chicane de temps en