Bergson - commentaire
Bergson débute par le procès du machinisme. A travers cette accusation, il note que le principal reproche est négligé. L’ouvrier, attaché à la machine, n’est plus un homme mais est considéré comme une machine, il est diminué à l’état d’automate : un outil qui travaille tout seul. L’homme est aliéné par la machine. Son esprit n’est plus sollicité. Les formes de travail vont évoluer parce que les outils évoluent. Le travail s’organise en fonction et autour des machines. C’est désormais l’homme qui vient à la machine pour travailler. Les produits fabriqués par les machines sont tous identiques, alors que ceux fait artisanalement sont tous uniques. L’artisanat est considéré comme une forme artistique, chaque objet porte la marque de celui qui les fabrique. Les machines font que les produits perdent leur originalité, ils sont moins beaux.
Malgré ces deux griefs faits au machinisme, Bergson soulève un avantage. Les machines vont avoir un réel impact dans la vie des gens. Les ouvriers ont désormais du temps libre pour se reposer ou s’intéresser à des loisirs. Une nouvelle forme de liberté mise à leur disposition pour développer, par exemple, leur culture. L’ouvrier au repos va pouvoir développer son intelligence, or ce n’est pas le cas. Il risque de se tourner vers d’autres amusements censés l’abrutir. Amusements à la