Introduction
Le bien-être animal est défini comme l’harmonie entre l’individu et l’environnement dans lequel il évolue, c’est à dire absence de souffrance (douleur, peur, faim, soif…), fonctionnement normal de l’organisme (pas de maladie, de blessures, de malnutrition…) et l’existence d’expériences positives (confort, expression des comportements normaux de l’espèce). Cet ensemble de conditions fait parti de la définition dite des 5 libertés : • • • • • absence de faim, de soif et de malnutrition environnement climatique et physique non agressifs absence de maladies et de blessures expression des comportements normaux absence de peur et d’anxiété

Or, nous pouvons constater que cette notion n’est pas tout à fait observable dans tous les élevages d’animaux. En effet, aujourd’hui les modes de production sont plutôt intensifs et impliquent donc beaucoup de contraintes aux animaux qui sont nos outils de travail. Ils ne disposent plus de cette règle des 5 libertés.

Très récemment, le consommateur a commencé à s’intéresser à ces méthodes de production, à savoir d’où proviennent les produits qu’ils consomment, comment sont élevés les animaux d’élevage et quelle qualité peuvent-ils garantir. Plus que jamais, l’avis du consommateur compte et c’est à l’éleveur de s’adapter et de se plier aux nombreuses réglementations mises en place afin de veiller au mieux au respect de l’animal.

Cependant, bien que le consommateur exige une traçabilité, une certaine garantie de la qualité et des bonnes conditions d’élevage, il néglige totalement le travail et les investissements que cela représente ; d’autant plus qu’il est souvent très mal informé et ne se rend pas bien compte ce qu’est le métier d’éleveur.

En plus de la pression des médias sur les conditions d’élevage des animaux mais aussi sur les conséquences de certains produits d’origine animale sur la santé et des associations protectrices des animaux, les consommateurs ont tendance à manger de moins en moins de viande