Technicolor

Une usine de fabrication situé a Angers, elle a vu le jour en 1957 grâce au groupe Tompson, connu pour ses téléviseurs dans mes années 1970, l'usine comptait alors 3000 salariés. En 1996, le gouvernement Juppé tente sans succès de la céder au sud-coréen Daewoo, avec sa trentaine de sites dans le monde.
En 2004, quarante ans après le lancement de la télévision couleur et cinq ans après celui des écrans plats, Thomson abandonne les téléviseurs, vend l'activité au chinois TCL, tout en préservant en partie Angers, qui continue à travailler, en sous-traitance, pour le repreneur.
En 2009, le groupe dirigé par Frédéric Rose et lourdement endetté, se voit contraint d'opter pour "la procédure de sauvegarde" afin de refinancer sa dette estimée à 2,3 milliards d'euros. Après dix mois de négociations avec ses créanciers, Frédéric Rose convoque une assemblée générale des actionnaires début 2010 pour faire entériner le plan de refinancement et la nouvelle dénomination du groupe. Thomson devient alors Technicolor.
Depuis 2007, les liens avec TCL ont été dénoués. Le site est reconverti en partie dans la fabrication de décodeurs. Mais, en 2011, Orange, un gros client, décide de changer de fournisseur, entraînant l'usine d'Angers dans la tourmente.
Fin 2011, Technicolor jette l'éponge. Un administrateur est nommé pour trouver des repreneurs. La maison mère met sa filiale en faillite au printemps 2012.
La mobilisation des employés ne faiblit pas, dans un contexte de grogne contre les plans sociaux, avant la présidentielle. Le redressement judiciaire est toutefois prononcé le 1er juin.
Jeudi 11 octobre, le tribunal de commerce de Nanterre prononce la liquidation, faute de repreneur dont la date d'échéance était prévue au 1er octobre, de Thomson Angers. Il s'agissait du dernier fabricant de décodeur télé en Europe. La délocalisation en Asie depuis un an en était en grande partie due. Trois cent cinquante personnes vont recevoir leur lettre de licenciement. Ils