Bilan humain première guerre mondiale
Les pertes humaines de la première guerre mondiale sont élevées du fait de la durée de la guerre, de l'ampleur des effectifs engagés ou encore par l'utilisation d'un nouvel armement. On compte alors prés de dix millions de morts. Les victimes sont majoritairement des hommes jeunes, c'est-à-dire la classe mobilisable (20-40 ans). Par ailleurs, les civiles paient un lourd tribut à cette guerre suite aux disettes, aux opérations militaires ou encore à la grippe espagnole qui fait entre 30 et 50 millions de morts dans le monde. Des familles sont brisées: on recense quatre millions de veuves et huit millions d'orphelins. Cela constitue alors un cout supplémentaire pour des États ruinés par la guerre. Enfin, à ce désastre s'ajoute de nombreux blessés et mutilés. Ces derniers forment les tristement célèbres « gueules cassées ». La France compte 1400000 morts et l'Allemagne 1700000. Ces pertes affectent plus durement la population française moins nombreuse que celle de l'Allemagne. La France d'outre mer paie également un lourd tribut à la guerre. On enregistre un profond déséquilibre démographique avec un grave déficit des naissances. De ce fait le vieillissement des populations s'accentue. D'ailleurs, cette guerre meurtrière, présentée comme une croisade religieuse, marque un retour aux valeurs sacrées, favorisées par les horreurs des combats et la séparation des familles. C'est alors que, dès 1919, les monuments aux morts fleurissent en hommage aux « morts pour la patrie ». De plus, cinq ossuaires sont érigés sur les lieux des grandes batailles comme à Verdun. Par la suite, l'Arc de Triomphe est choisi comme lieu du souvenir avec la tombe du soldat inconnu qui symbolise les hommes morts aux combats. Enfin, la 11 Novembre devient un jour de commémoration