Biographie mac mahon
De 1827 à 1840, il exerce les fonctions d'officier d'état-major et est aide de camp des généraux Achard, Bellair, Bro, Damrémont, d'Houdetot et Changarnier.
Lors de la formation des dix premiers bataillons de chasseurs à pied, Mac Mahon est nommé au commandement du 10ème bataillon, qui avait un refrain démontrant son attachement à son nouveau chef : "Dixième bataillon, Commandant Mac Mahon, N'a pas peur du canon, Nom d'un nom !"
A la tête de son bataillon, Mac Mahon se forge une belle réputation et Bugeaud le propose pour l'avancement. Il est alors nommé lieutenant-colonel du 2ème régiment étranger que l'on organisait à Bône. Il passe ainsi trois ans à la Légion étrangère avant d'être nommé colonel dans la ligne.
C'est en Algérie que Mac Mahon vit les évènements de 1848 puis de 1851. Divisionnaire en 1852, c'est avec la guerre de Crimée qu'il devient un personnage de premier plan e accomplit une prodigieuse carrière. Saint-Arnaud le connaît depuis l'Algérie et avant de s'embarquer pour la Crimée, il écrit à Vaillant qu'il préfèrerait Mac mahon pour commander la division confiée à Forey : "Permettez-moi de recommander à votre choix le général de Mac Mahon pour la commander ; c'est un officier de guerre complet." Ce n'est que l'année suivante et après le décès de Saint-Arnaud que Mac Mahon part pour Sébastopol. Le 4 août 1855, il est nommé au commandement de la 1ère division d'infanterie du 2ème corps de l'armée d'Orient. Le 8 septembre, il s'illustre par son intrépidité lors de la prise de la tour de Malakoff ; il y prononce son célèbre : "J'y suis, j'y reste" ! Le drapeau de marine tricolore, qu'il a emprunté