Madame de La Fayette
(1634 – 1693)

Vie de Madame de La Fayette

* Une éducation littéraire et mondaine

Marie-Madelaine Pioche de la Vergne, future comtesse de Lafayette, née à Paris, reçoit une belle éducation, à la fois littéraire et mondaine. De bonne heure, elle fréquence les salons parisiens où l’on rencontre des esprits distingués.

* L’Auvergne et Paris

En 1655, à vingt ans, elle épouse le compte de La Fayette qu’elle accompagne dans ses terres d’Auvergne. Quatre ans plus tard, elle s’installe définitivement à Paris pour veiller à l’éducation de ses deux enfants et pour renouer avec les seigneurs et beaux esprits.

* Un brillant salon

Son salon de la rue de Vaugirard est fréquenté par L’Aristocratie et par des lettrés. Madame de La Fayette, par son raffinement, continue la préciosité et par l’étendue de ses connaissances, elle est aussi, sans aucun ridicule, une « femme savante ».

* Amitiés princières et littéraires

Elle devient la dame d’honneur et l’amie d’Henriette d’Angleterre, épouse du frère de Louis XIV. Elle écrira l’histoire de cette princesse. Elle est également litée d’amitié avec Mme de Sévigné et avec la Rochefoucauld, deux écrivains comme elle.
Elle joue par ailleurs un rôle diplomatique important dans la relation entre la France et la Savoie. Elle meurt à cinquante-neuf ans.

* Madame de La Fayette écrivain

Elle l’avait publié, à vingt-huit ans, un récit précieux, Zaïde, avant de donner le premier grand roman d’analyse psychologique de la littéraire français, la Princesse de Clèves. Une nouvelle, la Comtesse de Tende, parut après sa mort.

De son vivant, ses œuvres furent publiées sous le nom de l’un de ses amis, le lettré Segrais et la Princesse de Clèves sans nom d’auteur : à cette époque, il aurait été honteux, pour une grande dame, d’avoir publié un roman et d’en tirer profit.

Œuvres de Madame de La Fayette

1662 : La Princesse de Montpensier, nouvelle
1670 :