Biographie stendhal
Chérubin Beyle, son père
Sa haine s'étend à sa tante Séraphie, sans doute maîtresse de son père. Pendant que le père monarchiste devient un anti-modèle, le grand-père Henri Gagnon initie l'enfant à la philosophie des Lumières. En 1796, il entre à l'École centrale de Grenoble, où il se prend de passion pour les mathématiques.
En octobre 1799, il part à Paris pour passer le concours de l'École polytechnique. Il renonce à se présenter et sera très déçu par la capitale, où il tombe malade. Il est recueilli par Noël Daru un cousin de son grand-père Henri Gagnon2. En 1800, le fils de ce cousin, Pierre Daru, secrétaire général au Ministère de la Guerre, lui offre un emploi.
Pauline Beyle, sa sœur
De 1800 à 1801, il participe à la campagne d'Italie où il est nommé sous-lieutenant au sein du 6e régiment de dragons. La découverte de l'Italie laisse Beyle émerveillé.
Revenu à Paris, le jeune homme essaie de se faire une place, dans le négoce, dans le succès littéraire (il veut écrire « des comédies comme Molière ») ou en séduisant des femmes.
En 1805, il devient l'amant de l'actrice Mélanie Guilbert; il la suit à Marseille, où ils vivent en couple, et s'essaye au commerce, sans grande motivation, ni grand succès d'ailleurs. Mais, ces années d'apprentissage auront une grande influence sur le personnage de Julien Sorel