Bâle 2
RISQUES BANCAIRES ET ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
« En fait Bâle I n’était qu’un ratio bancaire… et n’intégrait pas le fonctionnement interne de la banque… »
La stabilité et la solvabilité du système bancaire sont une condition sine qua non pour le bon fonctionnement du système financier. Afin d’adapter et d’augmenter la souplesse de l’actuel système de surveillance, les autorités en charge de la régulation bancaire internationale ont engagé un processus de réforme du calcul des fonds propres nécessaires à la couverture des risques et ce dans le cadre du comité de Bâle II1. La démarche est, certes, neuve mais elle s’appuie en revanche sur un principe déjà éprouvé. La réforme se fonde en effet sur une responsabilisation de la profession bancaire à l’égard du régulateur et des marchés. Notre dossier se propose de spécifier la nouvelle orientation, et de définir d’abord les différents types de risques auxquels sont confrontées les banques dans leur gestion quotidienne.
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Instauré en 1974 par les autorités de régulation des pays membres du G 10 le Comité de Bâle est une instance qui regroupe aujourd’hui 13 pays. Son but est la sécurisation des relations bancaires, au travers notamment de l’harmonisation des dispositifs de contrôle nationaux.
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http://www.apbt.org.tn
Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers Les risques bancaires Le risque peut se définir comme un danger éventuel plus ou moins prévisible. La caractéristique propre du risque est donc l’incertitude temporelle d’un évènement ayant une certaine probabilité de survenir et de mettre en difficulté la banque. Le risque inhérent au secteur bancaire se distingue par sa multiplicité et par son caractère multidimensionnel ne pouvant être mesuré par un seul indicateur.
Le risque de signature peut être défini comme le risque que le débiteur n’honore pas tous ses