COMMENTAIRE COMPOSE LE CIDEUR
Le Cid est une tragie-comédie écrite par Corneille en 1637. L’auteur, c’est inspiré » d’un auteur espagnol retraçant l’histoire d’un héros espagnol : Le Cid de Campeador. Ne répondant pas aux codes des trois unîtes du théâtre classique, elle subit une querelle. Le Cid est une tragédie qui raconte l’amour douloureux entre
Chimène et Rodrigue. Corneille raconte l’histoire d’une jeteuse que ses ainées condamnés au renoncement et dont les senIents poussent …afficher plus de contenu…
A travers ce monologue, on parvient à ressenIr la souffrance du personnage, et ce grâce aux nombreux procédés mis en place par Corneille.
Tout d’abord, étudions la construcIon même du texte : la scène est composée de 4 strophes, chacune contenant 10 vers. On trouve parmi ces vers des rimes croisées (« digne ennemi de mon plus grand bonheur,
(A)/ Fer qui cause ma peine, (B)/ M’es-tu donné pour venger mon honneur ? (A)/ M’es-tu donné pour perdre ma Chimène ? (B)» (v.316-320)), embrassées (« oui, mon esprit s’était déçu. (C)/ Je dois tout à mon père …afficher plus de contenu…
(C) » (v.341-344)) et suivies (« Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, (E)/ Ou de vivre en infâme, (E) » (v.306-307)).
Quant aux vers, ils sont hétérométriques : bien que l’on retrouve une majorité d’alexandrins (« Noble et dure contrainte, aimable tyrannie » (v. 312)), il y a aussi nombre d’octosyllabes (« Il vaut mieux courir au trépas. »
(v.321)), d’hexasyllabes (« Et l’autre indigne d’elle » (v.326)) et de décasyllabes (« En cet affront mon père est l’offensé, » (v.299)).
Cece construcIon régulière donne un aspect mélodieux à la scène, car les strophes et les rimes créent ensemble une sorte de refrain. En plus de cece musicalité, on retrouve une uIlisaIon parIculière du champ lexical de l’amour (car il est couplé à celui de la souffrance), qui nous en dit long sur ses senIments.