Les colchiques, apollinaire, albertin, apollinaire
Ce poème dépeint la saison poétique par excellence l'automne saison de la mélancolie et de la nostalgie. Derrière le tableau champêtre des colchiques se cache la figure d'Annie Playden. La femme aimée et assimilé à Médée, la magicienne originaire de Colchide et en Asie mineure et qui, laissant tomber une goutte de poison, donna naissance au colchique. Cette fleur est maléfique et terriblement toxique.· V.1 : "pré est vénéneux" est un GN qui dévalorise l'endroit généralement signe de pureté. L'adjectif "vénéneux" introduit le thème de l'empoisonnement.· "jolie en automne" Antithèse entre les deux adjectifs "vénéneux" et "jolie" montrant le paradoxe de la femme. Cette dernière est dangereuse mais jolie.· V2: "Les vaches y paissant" la sonorité désagréable nous fait ressentir le …afficher plus de contenu…
· V6: l'anaphore de "comme" insiste sur l'analogie entre les colchiques (le comparant) et les yeux de la femme aimée (le comparé) : "comme cette fleur-là" "comme leurs cernes" "comme cet automne"· V7: le tétramètre régulier "et ma vie / pour tes yeux / lentement / s'empoisonnent" adopte un rythme solennel presque funéraire qui symbolise l'amour malheureux pour Annie Playden Unité de sens 2 V8 à V12: "Un poète désenchanté et paralysé par la douleur amoureuse"· V.8>12 : la musique du poème est marquée par des sonorités contradictoires. Les allitérations en "k" en "f" et en "v" sont en opposition avec les sons résonnants de la première strophe. Ce choc des sons crée une poésie du mouvement contrairement à la lenteur des vers précédents· Les termes prosaïques (Caractéristique de ce qui est banal, terre à terre, voire littéralement