Le Cid de Corneille. Corrigé : 1- Les éléments du dialogue montrant la proximité des personnages Le tutoiement : nous savons très bien que dans une tragédie, le vouvoiement chez les personnages est de rigueur; or, dans cette scène, Chimène et Rodrigue emploient le tutoiement. Cet aspect du dialogue révèle une certaine intimité qui lie les personnages Le ton : nous relevons beaucoup de colère et réprimande chez les deux personnages, indiqués par l’exclamation « que je meure ! Miracle d’amour ! Comble de misère ». L’usage de cette modalité indique un langage passionné ; ou pour mieux dire, un trop plein d’émotion et de sentiments d’amour partagés entre les deux personnages. L’injonction : l’emploi fréquent de cette modalité dévoile nettement une certaine intimité ou complicité chez les deux personnages : Punis-moi par vengeance, ou du moins par pitié (…)Force-les au silence, et, sans plus discourir,Sauve ta renommée en me faisant mourir.Confidences :…afficher plus de contenu…
D’ailleurs, certains vers ressemblent à des aveux d’amour, mélangés avec une certaine pudeur à l’image de ceux-ci : « va t’en, ne montre plus à ma douleur extrême », « ce qu’il faut que je perde encore que je l’aime », « va, je ne te hais point » 2- Les champs lexicaux de la souffrance, de l’amour et du devoir moral…afficher plus de contenu…
Pour cela, elle emploie un lexique relevant du devoir moral : « mon père est mon honneur », « devoir », « cruel devoir », « au nom d’un père mort », « ce qu’il faut que je perde » (renoncement à l’amour de l’homme qu’elle aime ». Cette opposition de lexique met en avant ce dilemme dans lequel se trouve