Je vais tout d’abord vous faire partager mon impression sur ma période d’adaptation au sein de cette organisation humanitaire dont l’univers culturel est totalement différent.
Il faut savoir que le Cambodge a rouvert ses frontières dans les années 90, cela explique aujourd’hui la situation précaire du pays. Durant la dictature Khmer, l’élite intellectuelle à été chassé du pays et aujourd’hui le Cambodge ne dispose pas de moyens suffisant pour l’éducation des jeunes (38% d’analphabètes). Cela explique en partie la pauvreté et la dépendance du Cambodge par rapports aux pays plus développé.
Cette pauvreté engendre au Cambodge un taux de mortalité infantile et de maladie extrêmement élevé.
Pour se mettre dans le bain assez rapidement, dès notre début de mission et cela tous les jours le directeur de l’école dans laquelle je travaillais nous donnais des cours de khmer durant une heure tous les matins afin de briser cette interface de la langue et pouvoir mieux communiquer avec les enfants et le personnel de l’école.
Apres avoir discuté et travaillé avec les Cambodgiens, nous avons rapidement constaté que les cambodgiens ont un rapport a l’argent et une mentalité totalement différente de la notre. Cela s’explique notamment du à un niveau de vie très faible mais un cout de la vie aussi faible.
Nous n’allions pas à l’orphelinat en voiture mais en tuk tuk, sur des routes parfois impraticables. L’orphelinat, notre lieu de travail était à quelques endroits en décomposition. Nous nous sommes rapidement rendu compte du contraste qu’il existe entre la France et ce pays sous