Camus femme noire
I. Un hymne à la femme noire. a) La femme noire évoquée à différents moments de la vie.
Dans la 1ere strophe > mère et enfant v.3, au v.4 > la femme, jeune fille et l’éveil de l’amour qu’elle provoque, présent contre passé. Découverte qui foudroie au v.6, celui qui est à l’Eté et au Midi de sa vie au v.4, sorte de coup de tonnerre marqué par les allitérations en « que » v. 4 à 6. Elle est vue comme l’épouse aimée et il évoque les frémissements de l’amour, elle est associée métaphoriquement à la savane qui frémit (v.9) et gronde sous les caresses amoureuses (le tamtam) les frémissements sont associés aux allitérations en « Fr », en « v », soufflantes. 4e strophe : évocation du temps qui passe, le destin de la femme, vieillissement et mort (cendres). Au v.18 > beauté qui ne dure pas comme Ronsard. b) Le poète met en valeur les diverses qualités de celle qu’il évoque.
Hymne qui célèbre la « femme noire ». 4 strophes > interpellations, accumulations d’oppositions, elle accueille ainsi l’homme mûr, sa douceur est telle qu’elle se confond avec ses mains. Cette image st lancée par les monosyllabes et allitérations en L. c) La beauté enfin chantée de la « femme noire ».
Mise en valeur de la couleur, au début, noir > chargé par la métaphore du v.2 > couleur de la mort, allitération en V. Diverses oppositions mettent en valeur la beauté du noir, Senghor chante la beauté de la femme noire. C’est d’abord la couleur qui est mise en valeur, elle parcourt tout le texte, depuis le titre jusqu’à la dernière strophe, le noir est chargé par la métaphore du v.2 d’une connotation de vie totalement opposée au symbolisme occidental > noir=mort. Couleur magnifiée par les reflets et jeux de lumières, reflet chatoyant de la peau noire qui brille. La beauté de la femme noire vient aussi de la beauté de la forme sculpturale du corps, nudité > forme > beauté. Forme jointe à la grâce (métaphore de gazelle)