Camus peste

565 mots 3 pages
Progression dramatique de l'extrait
Un regard anonyme ?
La construction dramatique
La peste n'est jamais loin
Une satire à deux niveaux
Le spectacle tourné en dérision
Le public tourné en dérision
Un humour teinté de noirceur
La symbolique de l'extrait
Le recommencement perpétuel
L'insignifiance de l'échelle humaine
Mythe et séparation
Le mal, menace latente

Extrait du commentaire composé
Au-delà de ses dons d'écrivain, Camus a posé de nombreuses questions dans ses œuvres, directement inspirées de sa propre existence ; guerre, pauvreté, maladie, etc. Camus fut l'instigateur de la philosophie de l'absurde, dont il définit les grandes lignes dans son Mythe de Sisyphe, en 1942. On retrouve cette philosophie dans les réflexions de La Peste, publié en 1947.

L'extrait de la Peste que nous étudions ici, relate une scène à l'Opéra municipal, qui sert de mise en abîme dans l'ensemble du roman. Le narrateur utilise les notes de Tarrou pour relater cette représentation.

Texte étudié : La représentation d'Orphée et Eurydice (Camus, La Peste) :

Pendant tout le premier acte, Orphée se plaignit avec facilité, quelques femmes en tunique commentèrent avec grâce son malheur, et l'amour fut chanté en ariettes. La salle réagit avec une chaleur discrète.
C'est à peine si on remarqua qu'Orphée introduisait, dans son air du deuxième acte, des tremblements qui n'y figuraient pas, et demandait avec un léger excès de pathétique, au maître des Enfers, de se laisser toucher par ses pleurs. Certains gestes saccadés qui lui échappèrent apparurent aux plus avisés comme un effet de stylisation qui ajoutait encore à l'interprétation du chanteur.

Il fallut le grand duo d'Orphée et d'Eurydice au troisième acte (c'était le moment où Eurydice échappait à son amant) pour qu'une certaine surprise courût dans la salle. Et comme si le chanteur n'avait attendu que ce mouvement du public, ou, plus certainement encore, comme si la rumeur venue du parterre

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