L.A. n°2 Candide chap.3, La guerre. Du début à « de même… », Voltaire

Introduction
Voltaire (1694-1778), vrai nom -> François Marie Arouet.
Combats : - Contre le fanatisme
- Pour la diffusion des savoirs, L’Encyclopédie par formes diverses comme essai, correspondance, conte philosophique
Candide (1759) -> Conte divertissant, roman d’apprentissage, critique philosophie de Leinbriz (raillé par philosophie Pangloss), maître philosophie personnage principal.
Chassé château de Thunder-ten-Tronckh en Westphalie -, Candide enrollé dans armée bulgare et de trouve début chap.3 au cœur de guerre qui l’oppose à armée abare.

Problématique : Comment Voltaire dénonce-t-il ce fléau du XIIIème siècle qu’est la guerre ?

Plan : I) Ironie du texte II) Le pathétique III) L’impossible leçon du texte ?

I) L’ironie du texte 1) La déréalisation du combat
* Hyperboles : intensif « si » à 4 reprises l.1qui se double de graduation.
l.3 « une armonie telle qu’il y en eut jamais en enfer ». Un oxymore « cette obscure clarté ».
Exagération + antithèse -> empêche lecteur de prendre texte au 1er degré.
*Euphémisme : la mort. L.3-5 « les canons renversèrent », « la mousqueterie ôta du meilleur des mondes », « la baïonnette fut la raison suffisante » (philosophie de Leinbniz).
* Approximations numériques -> les morts : « à peu près 6000 hommes » l.4, « environ 9 à 10000 coquins » l.5, « quelques millions d’hommes » l.6, « une trentaine de 1000 âmes (métonymie) » l.7.
* Aspect mécanique du combat : description s’attache aux détails visuels, sonores et à ordonnancement des armées comme pour souligner aspect spectaculaire du combat. Début de parodie du registre épique .
-> effets de style montrent combat retracé a travers regard naïf de Candide mais narrateur y introduit une distance grâce à ironie qui empêche le lecteur de prendre texte au 1er degré.

2) « Une boucherie héroïque »
l.8 reflet naïveté Candide -> « boucherie » (guerre,