Candide chapitre 2
Après avoir été renvoyé du château, Candide fait la rencontre de deux hommes qui, pendant un dîner auquel le jeune homme avait été convié, l'enrôlent dans l'armée Bulgare. Il est amené fers aux pieds à un régiment, et ainsi commence son entraînement militaire. Puis il décide d'aller se balader, ce qui est strictement interdit, et va par conséquent subir une punition exemplaire. Le roi Bulgare va le sauver d'une mort certaine, et il sera soigné par un grand chirurgien.
Candide est naïf, il se laisse enrôler car les soldats tiennent un discours similaire à celui de Pangloss, auquel il croit toujours. Par ailleurs, depuis son exclusion du château, il a connu la faim, la solitude et la pauvreté, ce qui n'a rendu que plus facile le travail des recruteurs. Ces derniers le flattent, le jeune homme croit donc qu'ils lui veulent du bien : il se laisse berner.
Le narrateur est omniscient et donc le lecteur aussi. On s'aperçoit de la supercherie avant Candide.
Au régiment, il subira des souffrances physiques et corporelles, mais ne se rebellera pas puisque les châtiments iront en s'atténuant lorsqu'il accomplira ses tâches mieux que la veille (une impression de récompense pour Candide). Il a l'impression d'être un héros, contrairement à sa vie au château.
La promenade lui paraît naturelle, c'est un droit des hommes, il ne s'en prive donc pas. Il se fera intercepter par des militaires qui lui donneront le choix entre différents supplices => fausse impression de liberté, le choix est terrible (12 coups de fusil dans la cervelle parmi les deux options). Il se fera frapper 36 fois à la baguette par chacun des hommes du régiment : Un supplice irréel, puisque le régiment comporte 2000 hommes, ce qui équivaut à 72000 coups. Au bout de la deuxième fois pour chacun : 4000, ses muscles et ses nerfs sont à vifs, il demande donc qu'on le tue (il supplie, même). Le roi passait par là et s'informe du crime de Candide; il comprend par ailleurs