Candide, chapitre 6
A - L'absurdité du raisonnement
- Au début du chapitre 6, une très longue phrase de la ligne 1 a 7 ont 2 parties symétriques. D'un cote la cause, de l'autre, la conséquence. La cause : "Un moyen pour prévenir la ruine", "Un spectacle de personnes brûlées". Puis voltaire donne la conséquence : "Donner un bel autodafé", "Un secret pour empêcher la terre de trembler".
--> Utilisation d'un oxymore pour appuyer l'absurdité.
--> Antithèse entre la notion de spectacle et la personne brûlée.
--> Le mot secret qui donne aux inquisiteurs un pouvoir magique.
--> Ridicule complètement dénoncé avec la phrase "La terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable" (l.25)
B - La cruauté des punitions
- Voltaire dénonce le comportement des religieux envers les pratiques individuelles (l.9, 10). Un homme na pas le droit d'aimer sa marraine donc ça limite sa liberté.
- Voltaire dénonce l'intolérance du catholicisme envers les autres religions. C'est l'exemple de deux portugais qui en mangeant un poulet en avait arrachés le lard (l 10). Non seulement ils ne sont pas respectés dans leur pratique du judaïsme mais en plus le reproche est ridicule puisqu'il n'y a pas de porc dans le poulet !
- Motif toujours ridicule pour pangloss qui est pendu pour avoir parlé. Il a sans doute expliqué sa théorie de l'optimisme. On est dans le paroxysme du ridicule puisque candide est fessé pour avoir écouté avec un air d'approbation.
II - L'ironie
- Les inquisiteurs sont désignés par une périphrase "Les sages du pays". L'emploi de cette périphrase est ironique puisqu'ils sont loin de faire preuve de sagesse avec la décision de faire bruler des gens.
- "Un bel autodafé" : oxymore ironique destiné a choquer le lecteur. Il est évident que voltaire ne considère pas cet acte comme beau.
- "Quelques personnes brûlées a petit feu en grande cérémonie" : antithèse entre petit feu et grande cérémonie. Et ironie car voltaire ne pense pas qu'en les brûlent doucement, ça va faire