Candide de Voltaire (chapitre troisième)
INTRODUCTION :
Voltaire, écrivain français, issu de la bourgeoisie parisienne, il est d’abord connu comme bel esprit et poète mondain, il s’essaya dans le genre épique, puis dans la tragédie. Cet auteur se donne un pseudonyme, appelé anagramme, qu’il a composé à partir du nom Arouet le Jeune. Considéré comme le maître de l’ironie, et de l’humour corrosif, Voltaire choisit le conte philosophique car ce procédé lui permettait de critiquer les fonctionnements de la société de son époque, implicitement. Cet auteur lutta également contre l’infâme et participa à trois grands procès : L’affaire Calas, Sirven, et le Chevalier de la table ronde. Dans Candide, Voltaire conteste la philosophie dite optimiste. Cette œuvre sera la dernière de l’auteur. Voltaire conclus son parcours par une phrase très connus : « Il faut cultiver son jardin ». Toutefois certaines choses peuvent paraitre contradictoires. En effet, Voltaire dénonce l’esclavage mais a participé financièrement au commerce triangulaire. Problématique : « Comment à travers le regard de son héros Voltaire construit-il une dénonciation universelle de la guerre ? »I- La fausse valorisation de la guerrea) Une vision esthétique - Point de vu interne de Candide (adjectifs mélioratifs de la guerre) + rythme quaternaire : "si (…) si (…)" Donne une vision hyperbolique de la guerre = donne un aspect spectaculaire - Amorce d’un spectacle sonores (listes d’instruments de musique) Ici le nom «canon » est mis en fin de phrase pour faire oublier qu’il s’agit d’un objet de mort.- Théâtralisation de la guerre + évocation de chant religieux « Te Deum » Le but : Déstabiliser du lecteur b) L’ironie dans la description de la guerre- Antithèse entre harmonie et enfer (le regard naïf de Candide se traduit par un euphémisme « Ota du meilleur des mondes… ») = Le personnage ne prend pas conscience de l’horreur de la guerre (les verbes se référant à Candide ne sont pas des verbes d’actions)- Décalage