Candide
Candide est le personnage éponyme du conte, c'est-à-dire qui donne son nom au titre de l'oeuvre. Il est le personnage principal du conte : on suit à travers les trentes chapitres ses aventures, ses joies et ses malheurs. Voltaire nous en donne une brève description physique : "Sa physionomie annonçait son âme". Bon sens et simplicité font ainsi de Candide un honnête jeune homme. Candide est donc représenté seulement sous forme d'un caractère qu'il incarne. Cependant, le caractère fait de lui l'homme qu'il est jusqu'à lui donner son nom: « Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple: c'est je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide ». Son nom évoque son innoncence d'âme et s'il est honnête, le jeune homme est également très naïf. Il a pour éthymologie le mot latin "Candidus" qui signifie "blanc" qui est la couleur qui symbolise sa façon d'être, tout en ayant une consonance qui rappelle la "candeur". Son nom suggère son innocence, sa candeur et la pureté d’une attitude sans défiance : il l'est donc jusqu’au sortir du paradis de Thunder-Ten-Tronck, il découvre le monde en s’étonnant de tout !
Il est bâtard de la sœur de monsieur le baron Thunder-ten-tronckh.Candide est un personnage peu crédible et très crédule(naïf). Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss. Il ne pense jamais par lui-même, il cherche toujours conseil auprès de quelqu’un d’autre que lui et est très dépendant de Pangloss. Mais Candide est un personnage qui est voué par nature à évoluer. Son voyage va lui permettre de découvrir les réalités les plus cruelles du monde. C’est vers la fin du conte que Candide pourra, pour la première fois, faire taire Pangloss et lui exposer sa pensée sans redouter quelque moquerie de sa part.
En effet, le lecteur est le spectateur de l’évolution du caractère et de la réflexion de Candide. Des chapitres 2 à 29, il s’étonne, s’interroge, s’inquiète et s’émancipe.
Au chapitre 30, revenu de ses