Les Caprices de Marianne est une pièce de théâtre écrite par Alfred de Musset. Elle paraît en 1833 dans La Revue des Deux Mondes et appartient au courant du Romantisme. Elle sera jouée à la Comédie Française en 1851. Cette pièce est qualifiée de comédie par Musset mais en vérité, elle s'apparente au genre de la tragédie. Elle est composée de 2 actes, le 1er acte comporte 3 scènes et le second acte comporte 6 scènes. - La pièce se passe à Naples (un Naples imaginaire). Elle raconte l'histoire de Coelio, un jeune homme qui tente désespérément de conquérir Marianne, elle-même déjà mariée. N'osant l'aborder, il fait appel en premier lieu à Ciuta, une vieille femme qui accepte d'aborder la jeune Marianne pour essayer de la convaincre de parler à Coelio, t ...[+]

entative qui malheureusement n'aboutit pas car Marianne veut rester fidèle à son époux Claudio. Coelio, ne sachant quoi faire, et décidé à obtenir l'amour de Marianne, va faire appel à son ami Octave, un libertin, cousin de Claudio, mari de la dulcinée. Celle-ci refuse d'aimer Coelio mais tombe peu à peu amoureuse d'Octave : par caprice, elle lui offre même un rendez-vous où elle annonce sa décision de prendre un amant, mais surtout lui avoue à demi-mot son amour. Octave cependant, à la fin d'une longue indécision et de nombreuses répliques nuancées, décide de renoncer à Marianne, s'effaçant au profit de son ami Coelio. Pendant ce temps, Claudio, l'époux de Marianne et cousin d'Octave, soupçonne sa femme d'adultère. Il décide d'employer des spadassins (tueur à gages) pour abattre l'amant dès qu'il approchera de la maison. Coelio tombe dans le guet-apens et meurt assassiné, croyant en plus que son ami Octave l'avait trahi, en l'envoyant pour se faire tuer à sa place. Pendant la dernière scène, Octave clarifie sa position vis-à-vis de Marianne, en lui déclarant qu'il n'avait jamais rien ressenti de sérieux pour elle. La fin est tragique pour tous : Coelio est mort, Octave renonce aux plaisirs de la vie,