Car c'est bien de valeur extrinsèque qu'il s'agit
Car c’est bien de valeur extrinsèque qu’il s’agit !
Le vrai pouvoir n’est pas tant de prendre les décisions que d’en maîtriser l’exécution. Partant de ce principe afférant à la « bonne gouvernance » en général, il est évident que le bureau fédéral de la Fédération Royale Marocaine de Football souffre de son inhérente incapacité à faire front face aux multiples défis administratifs et sportifs qui s’érigent devant lui.
Qui fait quoi, quand, où et comment ? Telles devraient être les questions qui ne doivent jamais quitter l’esprit d’un bon dirigeant, or aujourd’hui, justement, c’est le flou intégral qui entoure les méandres de cette institution qui régit les intérêts du football marocain en général, et de manière plus spécifique s’occupe à faire reluire l’image de sa principale vitrine médiatique, en l’occurrence, l’équipe nationale de football.
Dois-je rappeler qu’une chaîne n’est pas plus solide que son maillon le plus faible ? Je ne le pense pas. Ainsi, si l’on veut vraiment pouvoir un jour prochain glaner de nouveaux titres continentaux ou pourquoi pas mondiaux, on doit se doter des moyens matériels et humains adéquats. Pour pouvoir jouer les premiers rôles sur la scène internationale, le sport marocain a besoin d’hommes forts capables de faire l’unanimité autour de leur personne, en tous lieux et en toutes circonstances. Un match chaud brûlant attend les personnes qui auront à cœur d’œuvrer pour le redressement du football marocain. Pour l’instant, on s’est contenté de vivre dans la nostalgie des gloires passées, en rallumant de temps en temps la flamme du souvenir d’Adis Abéba de 1976.
Trente ans plus tard, et c’est un fait, la sélection marocaine n’a pas encore pu étoffer son palmarès d’un nouveau titre continental. Les grandes réalisations se ruminent à l’avance. Plus de place à l’improvisation. Si nos joueurs ont pour la plupart le statut tout du moins juridique de professionnels, il n’en est pas de même pour les