xxxxxx XXXXXXX

XXXX TP 02

22 janvier 2015

Carnet de Bord
Interculturalité
« Voyager forme la jeunesse »

Plus jeune, j’ai eu la chance de beaucoup voyager. Mon père travaillait sur des chantiers de plusieurs mois un peu partout dans le monde et il arrivait qu’il emmène femme et enfants avec lui. Lorsque l’on part à l’étranger, on s’attend à être dépaysé, on s’y prépare, et même si parfois on se laisse surprendre je pense que l’on n’est jamais aussi étonné que lorsque ce dépaysement surgit de notre quotidien. Pour cette raison, la première anecdote que je vais raconter s’est passée dans mon village natale, un village français très fier de son patrimoine et bien de chez nous. Cette anecdote, c’est l’histoire d’une femme, une de ces personnes dont on dit que l’on n’en rencontre pas deux pareille en une vie.

La danseuse libanaise…
Je suis originaire d’un petit village du Sud-Est de la France, il s’appelle XXXXX. 1200 habitants réunis sur les bords de la Drôme dans le sud du
Vercors. On se promène au marché le
Dimanche matin pour acheter son picodon et boire un verre de clairette au stand sur
1

xxxxxx XXXXXXX

XXXX TP 02

22 janvier 2015

la place de l’église. Toute l’année, l’odeur de la lavande emplit les maisons; la vie y est douce.
Alors, lorsque à la croisée d’une ruelle par un matin un peu frais on rencontre cette femme avec ces hauts talons aiguilles, ces long cheveux toujours impeccable et son maquillage soignée, on peut être un peu étonné; Je l’appellerai Linda. Les habitants bien installés dans leur routine depuis plusieurs générations ont eu un peu de mal à accepter cette femme qu’il qualifie facilement de «vulgaire» lorsqu’ils sont réunis autour d’un verre.
Je connais son histoire, elle me l’a raconté. Linda est d’origine
Libanaise. Elle est née en fin des années 50 et est arrivée en
France vers ses 20 ans pour fuir la guerre et réaliser son rêve : danser ; elle a du abandonner sa terre natale mais elle a emmené avec elle ses coutumes et sa culture.