cas lafarge
Lafarge a développé une logique d'intrapreneuriat dans sa société, c'est à dire que les chefs de projets agissent comme des entrepreneurs dans leurs unités. Cependant à la différence d'un entrepreneur, les managers ne disposent pas de l'accès aux ressources financières ni de la gestion des ressources
Pour le groupe, le risque de cette logique intrapreneuriale est que les managers aillent trop loin dans l'esprit d'initiative, ou alors qu'ils n'en fassent pas assez. Les managers doivent avoir l'esprit d'entreprendre mais sans oublier qu'ils travaillent pour le groupe et qu'ils ne sont pas maitres du jeu.
En motivant l'esprit d'entreprendre et la prise de risque le groupe a su faire de ses chefs d'unité de véritables entrepreneurs servant tout de même les intérêts du groupe. Ce sont eux qui cherchent les ressources qui forment les équipes, ils sont responsables de la production … ils n'ont cependant pas accès aux financements.
Les chiffres prouvent l'efficacité de cette logique d'entreprise puisque le Groupe Lafarge a augmenté son résultat net de 39% entre 2006 et 2007.
De plus on peut constater des bénéfices humain puisque suite à la suppression d'une centaine de postes au Maroc , 90 employés sur 100 ont ouvert leurs entreprises grâce à l'essaimage. 5 ans plus tard 75% de ces entreprises sont toujours actives et ont doublés leurs effectifs. On peut ainsi constater les bénéfices d'une telle organisation du travail.