Causerie
Baudelaire utilise sa poésie pour s’exprimer. Ce poème est à première vue une déclaration de haine. Le poète s’adresse directement à Jeanne Duval notamment au vers 7 avec le tiret. Quand il s’adresse à elle il n’utilise pas des termes très positifs tels que « infâme » et « maudite ». De plus le poète est l’objet de cette femme qui exerce un pouvoir sur lui. Les quatre comparaisons des deux premiers quatrains l’illustrent bien. Il ne peut pas s’empêcher de l’aimer, il persiste dans son vice comme un « joueur têtu » car il est sure qu’elle finira peut être par lui appartenir exclusivement. On sait que Jeanne Duval est une femme infidèle et Baudelaire en souffre. Il est dépendant à elle comme un « ivrogne », il prend du plaisir à être avec elle et ne peut pas s’arrêter. Et pour finir il est passif, elle le domine comme « la vermine » à « la charogne ». Il est soumit à sa passion, à son « esclavage maudit ». Il y a d’ailleurs un champ lexical de l’asservissement : « esclavage », « forçat » et « esclave ».
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Cette déclaration de haine est en réalité un témoignage amoureux. Du vers 1 au vers 6, le poète raconte la rencontre avec cette femme. Elle est entrée dans son « cœur plaintif », il était en manque d’amour et elle y est rentrée comme un « coup de couteau ». Leur rencontre à été comme un coup de foudre. Elle est rentrée dans son « esprit humilié ». Les verbes de se passage sont au