La vie dans la mort
Le poème Une Charogne par Charles Baudelaire fait partie d’une collection d’œuvres qui s’appelle Les Fleurs du Mal. Publié en 1857, Les Fleurs du Mal a été considérée un outrage aux bonnes mœurs à cause du contenu si obscène. Mais comme un dandy, Baudelaire a voulu satisfaire ses passions en recréant l’esthétique des formules de la poésie qui dominait ailleurs. Il aimait casser les règles et il voulait choquer le monde en écrivant de la poésie si vulgaire que le dualisme au sein pouvait donner au monde une interprétation anormale de la vie et de l’amour. Normalement, l’interprétation que Baudelaire semble vouloir invoquer est une interprétation pleine de la confusion et. Le poème Une Charogne est composé de douze strophes de quatre vers, où les premiers et troisièmes vers ont douze syllabes et les deuxièmes et quatrièmes vers ont huit syllabes. Comme d’habitude, Baudelaire emploie une femme comme son source de symbolisme, dans ce cas, une charogne. Le poème commence par deux amants en se livrant à des souvenirs. Ils se promènent dans la nature, prenant plaisir dans la vie et la beauté d'un matin d'été, un « beau matin d’été si doux » quand le narrateur découvre un cadavre en décomposition. Le lecteur pourrait penser que les amants qui baladent le long de ce « sentier » repéreront des images de la beauté. Cependant, ce qu’il trouve est l’opposé de ce qu’on pourrait considérer une image de beauté. Comme ça, Baudelaire choque le lecteur en présentant quelque chose de si inattendu. Il coupe la strophe en deux parties ; positive et négative. Baudelaire utilise aussi de la synesthésie, en disant que cette charogne s’allongeait « Sur un lit semé de cailloux », adoptant cette notion de la nature pour indiquer que la charogne va devenir bientôt partie de la terre. L’idée de l’inattendu et l’irrationnelle continue dans la deuxième strophe quand Baudelaire décrit la position dans laquelle la morte se trouve avec ses «